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Le bonheur en entreprise ? Et pourquoi pas le plaisir au travail pendant que nous y sommes !

Le contexte de la quête de bonheur en entreprise

La vie économique et sociale a subi de profondes mutations et bouleversée le marché du travail, le salarié doit être plus productif et « pression » voire « dépression » rythment la vie professionnelle. Outre le chômage qui demeure la préoccupation première des français, la compétitivité entre les salariés, l’angoisse des licenciements ou encore les relations de travail ont fait naître un climat anxiogène. A l’heure actuelle, seuls 54 % des français se disent heureux au travail.

Le bonheur est partout ces jours-ci. Au delà de l’émission de Frédéric Lopez «Leurs secrets du bonheur», dans laquelle d’ailleurs, vous retrouvez Joanna Quelen chroniqueuse de Widoobiz, le bonheur devient une affaire d’entreprise ! Une affaire sérieuse dans laquelle des chercheurs cherchent !

Entreprise en convivialité, le prix des champions du bonheur, happylab, moodstep, Philippe Gabilliet, président de la ligue des optimistes de France et sa chaîne du bonheur. L’Harvard Business Review de ce mois-ci titre sur la The value of happyness « La valeur de la heureusité euh… du bonheur » parce que le bonheur des salariés peut rapporter à l’entreprise. Le Bhoutan a été le premier pays à partir de 1972 à mesurer son Bonheur National Brut. Plus récemment le premier ministre britannique David Cameron a annoncé vouloir mesurer « le Bien-Être national »

Bref, si vous collectionnez les idées noires, faites-le en cachette !

Idée

Placer dans la mission de l’entreprise, sa responsabilité dans le bien-être de ses collaborateurs. Non pas parce que cela est censé augmenter la productivité et les profits, mais parce que c’est la chose juste et durable à mettre en place !

Implementation

Faciliter l’initiative comme chez Facebook ou les salariés sont encouragés à « bouger rapidement et à détruire ». Partager l’information, les réseaux sociaux d’entreprises sont fait pour ça !  Traquer l’incivilité et offrez (pas imposez) un feed-back sur les résultats basés sur la méthode des scénarios possible au lieu d’un « tes résultats sont trop nuls ce trimestre !»

Nommer un CHO Chief Happyness Officer ou Responsable du bonheur comme l’appelle le Danois Alexander Kjerulf

Danger

Bien sur que le bonheur est important, mais comme toujours il est facile d’y mettre tout et n’importe quoi à l’intérieur. Il ne s’agit pas de faire “fun” comme cosmétique comme Mac Donald qui a nommé leur clown « Chief Happyness Officer » en 2003 mais plutôt de mettre des actions concrètes d’amélioration du Bien-Être global tantôt.

Maintenant, lorsque l’on parle de risques psychosociaux qui peuvent se terminer par une fenêtre ouverte, il semble que nous n’avons besoin de personne pour se stresser. Selon une enquête de l’OVAT (Observatoire de la vie au travail) menée en  2010, 52% des personnes se stressent souvent pour un rien, en se mettant toutes seules sous pression.

Selon cette étude, le stress est davantage lié à la personnalité qu’aux facteurs organisationnels et managériaux. En clair, la plupart des personnes stressent toutes seules, comme des grandes et c’est lorsque le travail ne devient plus un refuge à ses problèmes personnels que les choses peuvent déraper.

Exemples

Au Brésil, Fiat a placé à l’entrée de son usine des tableaux de présence ornés de feux tricolores : Feu vert : plein d’élan – Feu orange : pas tout à fait motivé – Feu rouge : problème.

L’encadrement et les RH peuvent consulter les tableaux et rencontrer ceux qui sont dans la zone rouge pour savoir s’ils peuvent les aider. 80% des salariés ont au moins signalés un problème.